Cette galerie photos, accompagnée de textes (citations, inventions, réflexions), est issue de mon compte Instagram ReCoNaissances. N’hésitez pas à cliquer sur les images pour les afficher en grand !
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« La cinquième planète était très curieuse. C’était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s’expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. Cependant il se dit en lui-même : – Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi, que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens. Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli. » Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, chapitre XIV.
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« Qui ne se plante pas, ne pousse jamais. » Sophie Tal Men
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« Comprenez-moi bien aujourd’hui : il ne suffit pas d’accumuler des connaissances, il faut travailler sur l’amour, la foi, l’audace, sinon vous resterez faibles. Vous serez comme celui qui passe tout son temps dans les bibliothèques et qui, tellement plongé dans ses livres, en oublie de manger : il lit, il lit, mais il devient chétif, pâle, sans vie, et au bout de quelque temps il est obligé de tout abandonner, même ses lectures. Maintenant, si vous préférez les connaissances livresques, allez-y, mais vous vous dessécherez, vous n’émanerez ni amour ni bonté : on ne rencontrera qu’un intellect froid et sec qui discute, critique, dissèque, mais qui est incapable de sortir du désordre qui est en lui. » Omraam, Une éducation qui commence avant la naissance. Et c’est un rat de bibliothèque (moi) qui vous partage ça 😉
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Juste pour rappel 💚 Respire. La nature est une oeuvre d’art. Rien que le fait de la regarder m’apporte une bouffée d’air, à l’intérieur. Elle me rappelle aussi l’importance de la respiration physique.
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« Je comprends. Lorsque l’on estime être assis sur une vérité, il ne faut pas s’étonner que l’on ferme définitivement la porte au questionnement. » L’ultime élément, Aviscène. 💓
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« Ne sois plus en colère contre la vie, accueille le Grand Esprit dans ton cœur, tu vois bien que vous êtes inséparables. Tu es toujours soutenue. Tu es venue expérimenter ce qu’est la Dualité : d’un côté le blanc, de l’autre le noir. L’un ne peut exister sans l’autre, ils sont complémentaires. Le Yin et le Yang. D’un côté l’Ombre et de l’autre la Lumière. L’Ombre est toujours l’absence de Lumière, ne l’oublie jamais. Accueille ton Ombre, ne lui résiste pas. Accueille tes peurs mais ne les nourrit pas. Accueille tes pensées mais ne t’identifie pas. Et surtout, accueille ta Lumière, ton Moi authentique unique, celui qui aime et ne juge rien, celui qui a tant de richesses à offrir au monde. » Gabrielle Isis Blocker, La Grotte du Sorcier.
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« Ils cherchent toujours l’homme dans l’enfant, sans penser à ce qu’il est avant que d’être homme. Voilà l’étude à laquelle je me suis le plus appliqué, afin que, quand toute ma méthode serait chimérique et fausse, on pût toujours profiter de mes observations. Je puis avoir très mal vu ce qu’il faut faire; mais je crois avoir bien vu le sujet sur lequel on doit opérer. Commencez donc par mieux étudier vos élèves; car très assurément vous ne les connaissez point; or, si vous lisez ce livre dans cette vue, je ne le crois pas sans utilité pour vous. […] On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation. Si l’homme naissait grand et fort, sa taille et sa force lui seraient inutiles jusqu’à ce qu’il eût appris à s’en servir; elles lui seraient préjudiciables, en empêchant les autres de songer à l’assister; et, abandonné à lui- même, il mourrait de misère avant d’avoir connu ses besoins. On se plaint de l’état de l’enfance; on ne voit pas que la race humaine eût péri, si l’homme n’eût commencé par être enfant. » 📓 Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation.
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C’est moi. Sur une photo qui date un peu, de deux ou trois ans. Depuis toute petite, la lecture est mon moyen d’évasion. Quand je lis, je pars dans l’univers créé par l’auteur, m’incarnant parfois dans l’un de ses personnages. Parfois aussi, je prolonge l’histoire en l’imaginant, m’intégrant dans ce monde créé par des mots. Je m’oublie aussi, souvent. Comme une drogue. Je peux arrêter de vivre un temps, pour une lecture. Alors si c’est une trilogie ou une série, je ne vous raconte pas ! On ne peut nier que les livres ont un pouvoir : celui de nous transporter ailleurs, vraiment ailleurs. Peut-être pas physiquement, au moins en conscience. L’auteur capte notre attention d’abord, souvent grâce aux émotions qu’il provoque : qu’elles soient positives ou négatives, les émotions nous font adhérer plus facilement à une histoire. Comme une corde tissée par les mots, et qu’il nous appartient d’attraper, et de ne pas lâcher. Une fois qu’on la tient, l’auteur nous emmène où il veut, il nous fait ressentir ce qu’il veut, imaginer ce qu’il imagine. C’est quand même fort ! Que vous soyez des grands lecteurs ou non, je suis sûre que vous avez déjà vécu cette expérience de déconnection, où l’on est tellement absorbé par une lecture que l’on n’entend plus ce qu’il se passe autour. « Hohé, tu m’entends ? » Les mots ont un pouvoir oui, celui de faire plus de bruit à l’intérieur de nous, effaçant les distractions sonores extérieures qui viendraient perturber notre escapade dans l’imaginaire.
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Parce qu’il est désormais interdit de danser dans un lieu public, couvert ou non, dans l’Hérault. Parce qu’on ne devrait pas avoir le droit ou non de danser.
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Apprendre ne devrait pas se résumer à accumuler des savoirs. Quand on a la tête remplie, il n’y a plus (moins) de place pour accueillir autre chose : l’imagination, la créativité, la sagesse, l’amour… En effet, « on ne peut pas remplir une coupe déjà pleine ». Eh oui, se concentrer sur l’accumulation en soi de choses extérieures peut nous couper petit-à-petit de notre âme. Trouver l’équilibre entre sciences et conscience… Apprendre, ce devrait donc être : emmagasiner des savoirs, mais pas trop non plus, juste ce qu’il faut pour prendre le temps de les digérer afin de les transformer en connaissances personnelles, connaissances imprégnées d’amour.
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Alchimie intérieure 💫 Chacun est un lieu d’expérimentation, comme un laboratoire constamment à disposition, à partir duquel il est possible d’expliquer des choses plus vastes. De sa propre observation, il est possible de mettre en lumière le fonctionnement plus large de la Nature. Et c’est cela, le réveil spirituel, ou l’illumination. C’est se comprendre soi et en déduire la mécanique universelle. Cela peut paraître décevant pour certains, pour ceux qui s’attendent peut-être à quelque chose de sensationnel, car ils ne s’aperçoivent pas de la richesse que leur procure ce nouvel accès à la connaissance. « Qu’est-ce que l’alchimie pour l’homme, sinon, très véritablement, issus d’un certain état d’âme qui relève de la grâce réelle et efficace, la recherche et l’éveil de la Vie secrètement assoupie sous l’épaisse enveloppe de l’être et la rude écorce des choses. » (Fulcanelli) Derrière le côté trivial de cette expérience, il s’agit d’une véritable transcendance, ou le Je Suis personnel et individuel s’efface au profit de l’être : être en soi, être dans le monde, être la Nature. C’est un état recherché par les mystiques, un anéantissement de l’ego et de ses barrières, au profit d’une perception plus large et réellement exhaustive de l’univers.
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« Les meilleurs enseignants sont ceux qui vous disent où regarder, mais ne vous disent pas ce qu’il faut voir. » Alexandra K. Trenfor
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Faire le vide. Le silence de la page blanche. Faire le vide pour inventer. La créativité s’installe. Elle se manifeste, de rien. [Ah bon ?] Oui. Elle a besoin de place pour s’inviter. Elle a besoin de calme pour se faire entendre. Elle a besoin de toi pour s’exprimer. Tu es le médiateur de ta créativité. Laisse-la parler, laisse-la te parler, donne-toi le droit de t’exprimer. Tu as un pouvoir immense.
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« Elle avait pu vérifier que ce qui était plus qu’un objet inerte d’encre et de papier donnait de la vie jusqu’à travers les pages et les lignes, que l’on y projetait son existence, ses affections, ses goûts, ses vertus, ses vices… Elle avait maintenant la certitude de quelque chose entrevu depuis le début : qu’il n’y a pas deux livres identiques, et que chaque livre est comme un Être humain, un livre singulier, une histoire unique, un monde à part… » La Reine du sud, Arthuro Pérez-Reverte.
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« Ce qui est chaque fois saisi est certes beaucoup plus grand que ce qui avait été saisi auparavant, mais, comme ce qui est cherché ne comporte pas en soi de limite, la fin d’une découverte devient le commencement de la découverte de biens plus hauts pour ceux qui s’y élèvent. Et celui qui s’élève ne s’arrête jamais d’aller de commencement en commencement, et le commencement de biens toujours plus grands n’a jamais de fin. Jamais celui qui monte n’arrête son désir à ce qu’il connaît déjà ; mais s’élevant successivement, par un autre désir à nouveau plus grand, à un autre supérieur encore, l’âme poursuit sa route vers l’infini à travers des ascensions toujours plus hautes. » 💫 Saint Grégoire de Nysse.
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Et la lumière est déjà en toi. Que ta lumière s’exprime. À l’intérieur et à l’extérieur. « Fiat lux et facta est lux » (Que la lumière soit, et la lumière fut.) Voici la première parole de Dieu lors de la création du monde, et sans doute le meilleur conseil qu’Il nous donne dans cette ère d’Apocalypse (littéralement = apocalypse signifie révélation) Genèse, Bible
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« – Ça fait vingt ans que je vis seule. De toute façon, la solitude n’existe pas. Nous sommes entourés de petits êtres visibles et invisibles. – Comment ça, invisibles ? s’inquiéta Alexanne. – Les humains vibrent à très basse vitesse. C’est pour cette raison qu’ils sont solides. Ma main ne peut pas passer à travers ta chair. – Mais elle traverserait celle des êtres invisibles ? – Peut- être pas la tienne, et tu comprendras pourquoi plus tard. Ces créatures traversent les humains plusieurs fois par jour sans qu’ils s’en rendent compte. – Vraiment ? Alexanne demeura silencieuse pendant un instant, tentant d’imaginer ces créatures intangibles. – À quoi ressemblent- elles ? demanda- t- elle soudain. – Il y en a plusieurs types, mais ce sont les anges qui sont les plus près de nous. » Les ailes d’Alexanne, 4h44, tome 1, Anne Robillard
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« Ce qui se passe, c’est que le matériel n’est que « la partie extérieure », mais le bonheur est en lien avec « la partie intérieure », et à son tour en lien avec l’Amour. C’est justement le principe directeur des mondes plus avancés que le nôtre, L’Amour ; à cause de cela, la vie est vue d’un « nous », alors qu’ici seul le « moi » est important. L’égoïsme est notre comportement le plus naturel, et cela découle de notre mode de vie, tirée par le fameux cruel vieux « moteur » de cette « civilisation », la « compétitivité », ce qui est ni plus ni moins que la loi préhistorique « la jungle », exprimée en mots élégants… Mais les mondes évolués ne sont plus dans la préhistoire. Il n’y a pas de concurrence, au-delà du partage. En raison de cela et d’autres raisons, les civilisations cosmiques considèrent que notre humanité n’est pas encore civilisée ou a évolué. Pour ces personnes, nous sommes une espèce plutôt primitive, bien que nous nous considérions comme « modernes » (les gens de l’année 1200 et de tous les temps sont été considérés de la même manière)… Et nous ne pouvons pas comprendre pourquoi l’équipage de ces vaisseaux silencieux que l’on voit de plus en plus fréquemment, et qui possèdent une technologie que nous ne pouvons pas atteindre, nous considèrent indignes du moindre contact au niveau officiel. » Ami 3, Enrique Barrios.
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La vie est un jeu. Être est notre rôle. Nous jouons le jeu du Je.
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L’art n’est pas détaché de la réalité, quelle qu’elle soit. Qu’il s’agisse d’une réalité physique, ou plus subtile, l’art est toujours le reflet d’une certaine réalité… d’une perception ou d’une projection qui en dit énormément sur la réalité elle-même (ou plutôt, sur les réalités). L’art ne décrit pas ce que les yeux peuvent voir : il permet de faire sentir ce que les êtres percoivent intérieurement. Je dirais même qu’il s’agit d’une matérialisation d’un état intérieur (celui de l’artiste sans doute). Dit autrement, l’art peut permettre de voir une pensée, une émotion, plusieurs même. Mais aussi, je pense que l’art permet de représenter des réalités plus grandes, même étrangères à l’artiste, celui-ci devenant alors un canal à travers lequel une autre réalité passe, et se concrétise. Voilà pourquoi on dit que les poètes (par exemple) sont des intermédiaires entre les hommes du monde, et Dieu.
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Et si on était des extra[insérer nom de planète] pour ceux que nous appelons « extraterrestres » ? Nous sommes nous aussi, habitants de la Terre, des êtres de l’espace ! On a beau avoir « les deux pieds sur Terre », on reste tout de même résidents de… L’univers
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Il est grand temps de se libérer de sa propre prison intérieure (pensées, émotions), afin d’être enfin libre. 🕊️ Le poème de Paul Eluard : « Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J’écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie épaisse et fade J’écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J’écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J’écris ton nom Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons réunies J’écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J’écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom Sur l’absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté. »
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INSTRUIRE LES PARENTS D’ABORD. « Il se peut que certains parmi vous se demandent pourquoi, en ma qualité de pédagogue, je ne traite que très rarement de l’éducation des enfants. Tous les pédagogues s’occupent des enfants, et moi non, je fais exception. Pourquoi ? Parce que je pense qu’il faut commencer par instruire les parents. […] Si les parents ne font rien pour s’éduquer eux- mêmes, comment feront- ils pour éduquer leurs enfants ? On parle aux parents de l’éducation de leurs enfants comme s’ils étaient vraiment prêts pour cela ; du moment qu’ils ont des enfants, on considère qu’ils sont prêts. Non, bien souvent ils ne le sont pas, et ce sont eux, tout d’abord, qu’on doit instruire et à qui on doit apprendre comment se conduire pour influencer bénéfiquement leurs enfants. […] Vous voulez que je m’occupe des enfants ? Eh non, c’est de vous que je m’occupe d’abord, et en m’occupant de vous, indirectement je m’occupe des enfants que vous avez déjà et de ceux que vous aurez un jour. » 💙 Omraam Mikhaël Aïvanhov, Une éducation qui commence avant la naissance.
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L’amour est ma religion ; la Terre est ma maison.
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L’éducation ne s’arrête pas à la fin des études. Vivre, c’est apprendre constamment. On grandit pendant un temps, physiquement, et c’est le moment où l’on s’instruit le plus. Après, comme si on avait déjà tout vu, comme si on avait notre kit de survie jusqu’à la fin, on renouvelle peu notre bagage et on le laisse prendre la poussière. Bien sûr, je ne dis pas qu’on arrête absolument d’apprendre une fois arrivé à l’âge adulte, une fois pris dans cette « vie active » tant attendue. Les apprentissages deviennent essentiellement attachés aux problèmes matériels… pour gagner plus d’argent, ou satisfaire un patron. Qu’en est-il de la curiosité pure et désintéressée ? Pourtant, dès l’instant que l’homme se donne moins le temps d’apprendre, dès l’instant qu’il pense connaître la vie, cela se voit sur son corps : il vieillit. Nos idées bornées s’impriment dans notre corps, et y laissent des marques en le ridant, voire en le blessant. Il faut savoir que c’est nous-même qui nous infligeons ça. On pense savoir, « la vie c’est comme ça », « on fait comme on peut », « on ne fait pas ce qu’on veut », « tu verras quand tu seras grand », etc. À partir du moment où l’on croit posséder suffisamment de savoirs, on cesse de vouloir apprendre. Pourtant, l’école, ça devrait être toute la vie. On devrait continuer à se former tout le temps, à découvrir tout le temps, et surtout, on devrait continuer à s’émerveiller, à s’amuser, à laisser notre curiosité nous guider. Seulement, une fois arrivés vers plus ou moins 25 ans, la plupart des humains sont entraînés par une (sur)vie qui les empêchent de se concentrer sur l’essentiel : être, vivre, grandir, toujours. Quand on cesse d’être dans le flow de la vie et qu’on croit être trop vieux pour un monde qui nous dépasse de plus en plus, on commence à subir, et la vie doit se battre pour continuer.
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Les enfants ressemblent plus ou moins physiquement à leurs parents, et ils permettent de mettre en relief quelque chose de moins visible chez eux : leurs obscurités, leurs défaillances intérieures, ou leurs clartés. Les adultes pensent que c’est seulement à eux d’éduquer les enfants, de leur apprendre le monde, et comment vivre. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que les adultes ont parfois encore plus à apprendre des enfants. Omraam a le don d’inverser la réflexion, voilà pourquoi quand il parle de l’éducation des enfants, il en dit en fait plus sur celle des parents.
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Voyage au centre de la terre, Jules Verne.
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« Savez-vous pourquoi des livres comme celui-ci ont une telle importance ? À cause de leur qualité. Et que signifie le mot qualité ? Pour moi, il veut dire structure. Ce livre a des pores. Il a des traits. Ce livre peut passer sous un microscope. Sous le verre, vous apercevriez la vie, un foisonnement incessant. Plus il y a de pores, plus il y a de détails vivants, sincèrement notés par centimètre carré sur une feuille de papier, plus vous touchez à la vraie « littérature ». Du moins, c’est ma définition. Donner des détails, des détails pris sur le vif. Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’effleurer de la main au passage. Les mauvais la violent et l’abandonnent en pâture aux mouches. Maintenant, comprenez-vous d’où vient la haine la terreur des livres ? Ils montrent les pores sur le visage de la vie. Ceux qui vivent dans le confort, les assis, ne veulent pas voir d’autres visages que des lunes de cire, sans pores, sans cheveux, sans expression. » Ray Bradbury, Fahrenheit 451.
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Ma liberté, ce n’est pas faire tout ce que je veux ; ma liberté, c’est avoir conscience que j’ai voulu tout ce que j’ai fait, et que je veux tout ce que je ferai. Ma liberté, je la construis moi-même, je la provoque, je l’alimente. Je ne la cherche pas à l’extérieur de moi. Je la nourris d’abord à l’intérieur : en pensées, en volonté. Ma Liberté, c’est choisir une vie d’apprentissages et de dons, de service aux autres et à moi-même. Comme un jeune enfant qui apprend si vite en s’amusant, je veux être une adulte émerveillée et « responsable », responsable d’entretenir l’enthousiasme de son enfant intérieur. Certains trouverons ma vision de la vie bien naïve, idéaliste, utopiste même… Je comprends, mais voyez-vous, aujourd’hui je choisis de vivre, non de survivre, ni de subir une vie qui ne me satisfait pas. Ma liberté, c’est ce choix que je fais, et que je suivrais jusqu’à la mort comme le fil d’Ariane me conduisant vers la sortie du labyrinthe, vers la lumière.
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Au pluriel, pour toutes les connaissances que nous emmagasinons chaque jour ; pour toutes les – même les plus petites – reconnaissances qui ont lieu ; pour toutes les naissances intérieures que nous vivons et qui nous conduisent à de multiples renaissances, en nous-mêmes.
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« En général avant que nous ne revenions sur Terre, nous sommes dans un monde très agréable où nous ne rencontrons que des personnes que nous aimons et avec lesquelles nous nous entendons très bien. En fait nous pouvons faire des tas de choses intéressantes et en plus tout va très vite. Je vais te donner un exemple : dans ces endroits- là, lorsque tu as envie de lire un livre, tu regardes le livre et tu rentres dans les pages, et rapidement comme dans « Alice aux pays des merveilles », tu te retrouves dans l’histoire, ce qui fait que tu connais tout très vite et que tu en gardes la mémoire très longtemps. » Anne Givaudan, La magicienne et la petite fille
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Parce que le voyageur qui se fie d’abord à lui-même comprend qu’il est capable de se guider grâce à sa propre lumière. Ainsi, il devient le maître désignant la voie vers son cheminement d’élève qu’il va parcourir… sachant qu’il restera toute sa vie dans cette double fonction : guide et voyageur courageux, confiant en lui-même et évoluant dans ses apprentissages. Il sait alors que derrière chaque difficulté, aucune n’est insurmontable car toutes sont des merveilleux moyens d’évoluer. Et il devra trouver d’abord en lui les ressources nécessaires afin de continuer sa route. Maître et disciple, guide et élève… Il n’y a finalement pas de différence puisque le guide chemine en même temps qu’il montre la route, et l’élève s’élève et élève en même temps quiquonque se trouve sur son chemin.
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Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry.
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C’est un livre de 3 pages, et chaque page contient beaucoup de choses. Il peut y avoir des jours entiers, des mois, des années sur une seule page. Ce sont des pages sans début ni fin. Ce sont des pages qui ne connaissent pas le temps. Et il y en a 3. 3, comme le chiffre alchimique symbolisant le Grand Oeuvre. Ce Grand Oeuvre, tu sais, c’est la Vie. C’est la Vie. La tienne, la mienne, la nôtre. La vie de tout ce qui est. Même de cette particule de poussière à côté de toi. Sur la première page, il y a beaucoup de rancoeur. C’est une page bien noire, très sombre. Celle-ci renvoie à l’oeuvre au noir, 1ère étape de l’Oeuvre alchimique. Autrement dit, ce sont la destruction, le chaos, le feu et les cendres en pluies qui s’abattent sur cette page. De plus, cette page décrit tout ceci : elle le décrit et elle l’est, il n’y a pas de séparation. Sur la seconde page, le voile de fumée s’est levé. Celle-ci est blanche, mais il y a tant de choses qui y sont exprimées ! Beaucoup de lumière, de beauté, de révélations émergent de ce chaos qui est juste de l’autre côté de cette page blanche. De l’autre côté ? Oui, car les pages noire et blanche sont en vérité une même feuille : ainsi, elles sont chacune comme deux faces différentes d’un même phénomène, d’une même réalité, d’une même page. La dernière, la troisième page s’étend à l’infini. Elle est de couleur rouge. Rouge, comme un symbole de l’amour qui unit chaque chose de cette page. Celle-ci décrit un monde unifié au nom d’une seule et même force : au nom de la force d’Amour. Cette page décrit notre futur très proche. Mais sur cette page, il n’y a pas de temps. Elle existe déjà ; nous sommes en train de l’écrire, de la vivre en projection, en pensées, en idées, en rêves, dans l’espoir. Les pages noire et blanche sont notre présent collectif : à la fois très noir et très lumineux… tout dépend de quel côté on regarde. Ce livre s’appelle : l’Histoire du Monde.
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« Est-il vrai, prince, que vous avez dit un jour que la ‘beauté’ sauverait le monde ? Messieurs… le prince prétend que la beauté sauvera le monde. Et moi je prétends que, s’il a des idées aussi folâtres, c’est qu’il est amoureux… Ne rougissez pas, prince ! Vous me feriez pitié. Quelle beauté sauvera le monde ? » Dostoïevski, L’Idiot. 🌚 Il serait bien de remettre au goût du jour l’art, le véritable ART au service du BEAU dans l’enseignement. La science est de l’art, l’art est une science ; l’art est dans la science, la science est dans l’art. Arrêtons de séparer l’un et l’autre. « Scientifique », « littéraire », « matheux », « artiste »… Tout ça perd son sens, bien que l’on puisse avoir plus de facilités ou d’affinités avec la peinture ou avec la géométrie. Seulement, arrêtons de voir la science seulement comme de la science, et l’art seulement comme de l’art. Tout est partout, tout est dans tout. Les plus grands génies s’intéressaient/s’intéressent à tout.
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Prendre de la hauteur ⛰️ Grandir en soi…
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« Puisque vous semez le vent, vous récolterez la tempête. » (Osée, Bible)
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Entre les hommes. Entre les sociétés. Entre les générations. Entre les artistes. Entre des concepts. Entre des idées. Entre les mondes. Entre les réalités. Entre les croyances. Dans l’imaginaire. Souvent au service de l’Amour. L’art est un lien… entre tous et tout.
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« Et tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit. Chaque fois qu’en mes mains un de ces livres tombe, Volume où vit une âme et que scelle la tombe, J’y lis. » Victor Hugo, Les Contemplations (préface)
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Anonyme.
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« L’école : l’apprentissage du conformisme. » Voilà le titre légèrement provocant d’un article que j’ai lu cet après-midi. En effet, cet article bouscule les normes, il remet en question l’#enseignement prôné par l’éducation nationale. Ce que l’auteur met en avant, le problème soulevé, c’est le côté dépassé de ce #systemescolaire . En effet, le #monde change à un vitesse incroyable, va de plus en plus vite et pourtant, l’enseignement traditionnel reste… traditionnel. Il se fonde sur des valeurs anciennes, datant des siècles derniers. La #creativite est souvent oubliée, mise de côté. Les matières évoluent timidement, d’autres sont lentement créés. Le système bouge mais pas aussi vite que l’humain. La faute n’est pas à rejeter sur les enseignants, mais à ce vieux #systeme : la Sainte #educationnationale Bref, voilà les réflexions qui ont germées après avoir lu cet article : https://plaisir-d-apprendre.com/l-ecole-l-apprentissage-du-conformisme/
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Le développement personnel et la spiritualité…. Je sépare ces deux branches mais en réalité elles sont complémentaires. Pour moi, le développement personnel rassemble des outils au service d’un individu qui a la volonté de se connaître et de développer son potentiel. Et c’est pour quoi, tout ça ? Pour être fier de soi et faire son petit chemin dans son coin ? Certainement pas, car quelqu’un qui se connaît et qui suit ce petit chemin de réalisations qui le fait vibrer se met en réalité au service de tous. Ce serviteur « de tous » se sert d’abord lui et en le faisant, il se met au service de tout. Et ce tout, ce sont tous les êtres et c’est surtout la Force (et non son côté obscur) qui les anime, qui les fait évoluer, les réalise et les rend heureux… C’est la lumière, l’amour, la joie… C’est aussi la conscience spirituelle que le monde n’est pas fait seulement de matière et d’argent, mais qu’il y a cette Force supérieure qui surpasse tout, qui crée tout. Et oui, la spiritualité, ce n’est pas simplement le monde des esprits : c’est plutôt le monde vu comme Un et pas juste un regard porté sur la matière physique. C’est donc prendre également en compte la matière subtile. Du coup, le développement personnel permet d’apprendre à s’écouter pour se mettre au service de soi et de tous, dans une volonté d’évoluer. Et évoluer, dans ce sens, c’est donc plutôt une évolution intérieure au service de l’extérieur, et pas l’inverse. Par exemple, si je veux gagner beaucoup d’argent dans le but d’être heureuse, là je sers le côté obscur de la Force (qui est la Force quand même tu me diras, mais la Force… sombre, non lumineuse, la Force qui ignore son potentiel lumineux). Tout est question d’intention, de regard (de quel côté regarde-t-on ?), de vision du monde. Tout part de l’intérieur de nous-même, et a des répercussions considérables sur l’extérieur.
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« Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une. Prenez donc ce miroir, et regardez- vous- y. On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez- nous de nous, leur crie- t- on. Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez- vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! Ce livre contient, nous le répétons, autant l’individualité du lecteur que celle de l’auteur. Homo sum. Traverser le tumulte, la rumeur, le rêve, la lutte, le plaisir, le travail, la douleur, le silence; se reposer dans le sacrifice, et, là, contempler Dieu ; commencer à Foule et finir à Solitude, n’est- ce pas, les proportions individuelles réservées, l’histoire de tous ? On ne s’étonnera donc pas de voir, nuance à nuance, ces deux volumes s’assombrir pour arriver, cependant, à l’azur d’une vie meilleure. La joie, cette fleur rapide de la jeunesse, s’effeuille page à page dans le tome premier, qui est l’espérance, et disparaît dans le tome second, qui est le deuil. Quel deuil ? Le vrai, l’unique : la mort; la perte des être chers. » Victor Hugo, Les Contemplations (Préface)
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Chien : mon maître. [Petite histoire en hommage à tous les chiens] Quand nos regards se croisent, on se reconnaît. On se salue du regard, comme deux vieux amis qui se retrouvent. Tes yeux ont sur moi un impact très grand… en m’y perdant, je comprends et ressens beaucoup de choses : la vie peut-être ? L’urgence d’être dans le moment présent, le joie d’être ici et maintenant, la beauté d’être vivant. Je comprends que tout est simple, en fait. C’est ça que je lis dans ton regard, cher chien, cher maître. Je perçois beaucoup de sagesse dans tes yeux amusés. Je vois une grande bonté dans tes regards insouciants. Toi, tu comprends profondément ce qu’est l’amour, car tu es amour, tu es l’Amour. Tu donnes mais n’attends rien, jamais. Tu es un modèle pour nous les humains, mais peu le savent. Une vie de chien, c’est quoi ? Une vie simple, belle, sans prises de tête, faite de jeux, de repos et d’apprentissages. Mais tu as tout compris mon ami ! C’est comme ça que devrait être là vie, pour tous ! C’est ça la Vie ! Et pour moi, du haut de mes 5 ans, tu seras toujours mon plus grand enseignant.
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Les Ailes d’Alexanne, 4h44, tome 1, Anne Robillard.
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Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer : « Pas très longtemps, répond le Mexicain. – Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille. L’Américain demande alors : – Mais que faites-vous le reste du temps ? – Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie. L’Américain l’interrompt : – J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. Le Mexicain demande alors : – Combien de temps cela prendrait-il ? -15 à 20 ans, répond le banquier américain. – Et après ? – Après, c’est là que ça devient intéressant, répond l’Américain en riant. – Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions. – Des millions? Mais après? – Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. »
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VITRIOL (Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem) est une formule alchimique signifiant : visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée. Dit plus simplement : explore ce qu’il se trouve à tes pieds, descends dans les profondeurs qui s’ouvrent sous toi, et là tu trouveras la pierre philosophale, pierre extraordinaire. Nul besoin d’aller dans les étoiles pour trouver des merveilles, au contraire, tout grand voyage commence à l’intérieur de soi. Ainsi, l’acronyme VITRIOL invite à une introspection, à un voyage au centre de la Terre, mais avant tout, à un voyage au centre de soi-même. Si le voyage terrestre offre la pierre philosophale, le voyage intérieur conduit à un trésor encore plus estimable, et bien réel : la découverte de sa propre pierre philosophale… Notre propre lumière, notre coeur emplit d’amour capable de surmonter toutes les barrières. 🔹 Gravure de Basile Valentin
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Xilliam Wordsworth, Sigmund Freud, Maria Montessori… on retrouve chez eux (et chez d’autres) cette vision de l’enfant comme un constructeur de l’adulte.
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Et vous, vous avez les bases ?
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« La sagesse ne permet pas de savoir, mais de comprendre, répondaient-ils. » Dark Crystal, A.C.H Smith
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L’art nous rapproche, des autres et de nous-même.